Arbus pour Véronèse, Paire d’appliques en verre et laiton, années 1950

André Arbus, attribué à. 
Véronèse, édité par. 

Paire d’appliques en verre moulé et laiton, représentant des palmes. Verre translucide. La feuille de palme s’insère dans la partie en laiton.

Travail français réalisé dans les années 1950, d’après un dessin de Michel Roux-Spitz.

Dimensions : H 35 x L 9 x P 10 cm

Référence : LS486881

André Arbus (1903-1969) est un architecte, décorateur et sculpteur français, d’origine toulousaine. Issu d’une famille d’ébénistes, il fait ses études à l’école des Beaux-arts de Toulouse. Au cours de sa carrière prolifique, il expose régulièrement aux Salons des artistes décorateurs ainsi qu’au Salon d’automne.
Dès 1925, il participe à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, et obtient la médaille d’argent avec une coiffeuse.
En 1933, il s’installe à Paris. Les salons, les galeries, les expositions et les critiques lui permettent de se faire connaître de l’élite à laquelle ses créations sont destinées. À 30 ans, il s’impose comme le chef de file du retour à la tradition.
En 1936, Arbus reçoit sa première commande officielle : l’ameublement du ministère de l’Agriculture. Il est présent dans de nombreux pavillons à l’Exposition universelle de 1937, où les métiers d’art et les régions sont à l’honneur ; il y présente « Une demeure en Île-de-France », « La maison d’une famille française », un restaurant au Centre régional et plusieurs ensembles mobiliers. À cette époque, il est installé au 75, rue du Faubourg-Saint-Honoré.
En dehors d’importantes participations aux salons des artistes décorateurs et aux expositions, il représente en 1939 la section française à l’Exposition universelle de New York, avec un meuble-manifeste, monumental, architectural, en sycomore et laque d’or, annonciateur de son œuvre des années 1940.
À partir de 1946, il devient l’un des fournisseurs attitrés du Mobilier national qui entreprend un ambitieux programme d’ameublement des ministères et des palais nationaux. Il participe au « rafraichissement » du château de Rambouillet et du palais de l’Elysée, avec ses amis Louis Süe et Jean-Charles Moreux.
Entre 1947 et 1951, André Arbus fait oeuvre d’architecture, avec le phare du Planier et la caserne de marins-pompiers de Mirabeau, construite au large de Marseille, entre 1947 et 1951.
À partir de 1950, il expose ses œuvres de sculpteur aux salons des Tuileries et d’Automne. C’est dans les années 1950 qu’il aménage des paquebots, participe à de nombreuses expositions, multiplie les réalisations prestigieuses, publiques et privées.
En 1952, il crée ses premiers meubles sculpteurs fondus en bronze. À partir de cette période et jusqu’à sa mort, il se consacre exclusivement à la sculpture.
Il est élu en 1965 à l’Académie des beaux-arts.

Michel Roux-Spitz (1988-1957) est un architecte français, lauréat du Prix de Rome en 1920. Influencé par Auguste Perret, il a réalisé notamment la célèbre « Série blanche« , un ensemble d’immeubles à la façade blanche situés à différentes adresses à Paris. Il est nommé rédacteur en chef de la revue L’Architecte entre 1925 et 1932, puis entre au comité de patronage de la revue L’Architecture d’aujourd’hui en 1930 et devient à nouveau rédacteur en chef de la revue L’Architecture française entre 1943 et 1950. Il utilise ces différentes tribunes pour défendre la position des architectes modernes mais s’oppose aux principes radicaux de Le Corbusier.
Il est par ailleurs professeur de théorie à l’École nationale supérieure des beaux-arts en 1940.
Il participe aussi à un projet dans le 4e arrondissement de Paris avec Albert Laprade.
Il réalise aussi, pour la BNF, un réaménagement intérieur de l’actuel site Richelieu et la construction d’une annexe à Versailles.
Le 29 mars 1945, il est nommé architecte en chef de la reconstruction de Nantes.