Lustre modèle Petit Trianon en bronze doré et cristal, vers 1900

Lustre de style Louis XVI, dit Lustre modèle Petit Trianon avec une structure en bronze doré et 8 feux.
Modèle avec un couronnement supportant des tiges de bronze légèrement recourbées et fixées sur un large anneau en bronze doré sur lequel sont accrochées 8 guirlandes de pampilles de cristal à motif de rosettes, navettes et perles et 4 chaines à maillons rectangulaires qui soutiennent deux anneaux chacun composés de deux bagues de bronze doré encadrant un rang de navettes de cristal. Les 8 bras de lumière viennent s’accrocher sur le dernier anneau.
Structure également composée d’un fût central constitué d’une tige en bronze doré revêtu de cristal taillé à nombreux renflements.
Amortissement du lustre en forme de boule de cristal non facettée.
Riche ornementation de pampilles de cristal en forme de gouttes, fleurettes et guirlandes de navettes et perles.

Travail réalisé vers 1900, très proche dans sa forme d’un modèle présent dans la grande salle à manger du château du Petit Trianon de Marie-Antoinette. Electricité neuve et fonctionnelle.

Dimensions : H 110 x D 80 cm.

Référence : LS28304201

Le château du Petit Trianon, construit par l’architecte du Roi Louis XV, Jacques-Ange Gabriel, est achevé en 1768 ; il constitue un parfait exemple d’architecture néoclassique et de la mode à la grecque qui se répand dans toute l’Europe. Il est peu utilisé sous le règne de Louis XV mais Louis XVI l’offre à sa jeune épouse Marie-Antoinette qui en fera son lieu de résidence favori et y entreprendra des travaux extérieurs et  créa notamment un jardin anglo-chinois pour remplacer le jardin botanique de Louis XV.Rompant avec le protocole, ce château fut le château “de la reine”, où le roi ne venait dîner qu’en tant que simple invité. Elle y reçu ses invités personnels et ses amis intimes, popularisant un certain mode de vie hédoniste qui se voulait en apparence plus libre, bucolique et proche de la nature. Dans les faits, ce mode de vie restait toujours aussi luxueux mais permettait à la Reine de bénéficier d’une liberté singulière, en marge des conventions de la Cour.