Informations complémentaires
Dimensions | 93.5 x 171 x 74 cm |
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4800,00€
Table « Sylvie », rectangulaire en placage de palissandre de Rio reposant sur deux pieds diabolos habillés d’acier inoxydable et réunis par une entretoise de la même matière. Épais plateau accueillant un tiroir à chacune de ses extrémités, permettant également l’insertion d’allonges. Vendue avec deux allonges volantes en palissandre de Rio.
Bon état d’usage, vernis restauré par nos ateliers, état compatible avec l’âge et l’usage de la pièce.Modèle créé pour l’éditeur Charron et présenté au Salon des Arts Ménagers de 1961.
Certificat CITES n° FR2009304986-K.
Dimensions avec les deux allonges : H 73 x L 291 x P 94 cm.
Fermée : H 74 x L 171 x P 94 cm.
Référence : LS36931701
Modèle reproduit ici :
Patrick Favardin, Les décorateurs des années 50, Paris, Norma, 2012, p.195
Dominique Forest, Mobi Boom. L’explosion du design en France 1945-1975, cat. expo., Paris, Musée des Arts décoratifs (22 septembre 2010 – 2 janvier 2011),Paris, Les Arts Décoratifs, 2012, p. 208
René-Jean CAILLETTE (1919 – 2004)
Fils d’un ébéniste parisien, l’ébéniste René-Jean Caillette peut être défini comme un créateur de meubles de qualité au design élégant, mais qui n’est plus « l’apanage d’une clientèle aisée »1 ; c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il développera la création de mobilier en série.
Il est reçu premier au concours d’entrée à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués, où il finira major de promotion. Il est ensuite engagé par Schmit et fera partie du Groupe Saint-Honoré, avec Renand de la Godelinas, Jacques Hauville, Bernard Durussek et les Frères Perreau, qui exposa pendant 2 mois Rue Royale. C’est à cette occasion qu’il rencontre Marcel Gascoin et participe à la fondation de l’Association des créateurs de modèles de série (ACMS), dont le but était de développer un mobilier signé avec un prix fixe dans toute la France pour se prémunir ainsi des pratiques des éditeurs négociants et des ensembliers de l’époque. Chaque année, l’ACMS exposa ses créations au Salon des Arts Ménagers jusqu’en 1950.
Avant 1950, René-Jean Caillette créé également sa propre agence et devient son propre éditeur. Il exposa, dès 1950 au Salon des Arts Ménagers des meubles transformables et démontables. Il rencontra ensuite Georges Charron, directeur de la Manufacture des Meubles de France qui créa, en 1952, le Groupe 4 avec René-Jean Caillette, Alain Richard, Geneviève Dangles et Joseph-André Motte. Les créations se vendirent dans la boutique Charron Groupe 4, située au 58 rue Notre-Dame-de-Lorette. Caillette dessina jusqu’en 1972 pour Charron, puis pour d’autres éditeurs, comme Steiner ou Airborne. Il s’essaya également à de nouveaux matériaux, comme le plastique ou le contreplaqué moulé, à l’origine de sa très célèbre Chaise Diamant, créée en 1958 pour Steiner.
Durant sa carrière il recevra le prix René Gabriel en 1952 pour ses meubles en rotin, la Médaille d’argent à la Triennale de Milan de 1957, le Grand Prix de l’Exposition Universelle de Bruxelle en 1958 et la Médaille d’or de la Foire de Munich de 1962.
1 in Patrick Favardin, Les décorateurs des années 50, Paris, Norma, 2012, p.188
CHARRON, Georges
Directeur de la Manufacture du meuble de France, il ouvre en 1953 un magasin d’un genre nouveau, appelé le Groupe 4, au 58 rue Notre-Dame-de-Lorette à Paris. L’idée originale revient au rédacteur en chef de la revue Meubles et Décors, Louis Brulliard, qui imagina un lieu qui pourrait accueillir des jeunes créateurs susceptibles de réveiller la création mobilière française.
Charron sélectionne dans ce but Alain Richard, Joseph-André Motte, Geneviève Dangles et René-Jean Caillette, leur ouvre ses ateliers et assure leur promotion. Véritable visionnaire, il a su rapidement comprendre que le goût des mobiliers et des ménages était en train d’évoluer. Il déclara d’ailleurs que c’est René-Jean Caillette qui l’en a définitivement convaincu « Ce fut le coup de foudre, et je jurai de l’imposer et de l’aider » (Interview pour le magazine Votre maison, en 1955)1. Les débuts furent longs et difficiles jusqu’au succès des productions en série, dans un monde du mobilier empreint d’un conservatisme avéré et les critiques allèrent bon train.
Le mobilier du Groupe 4, dans sa première génération, se distinguera de la production contemporaine par ses formes plus rigoureuses et une nouvelle fantaisie obtenue soit par le mélange des différentes essences de bois clair, comme le chêne et le frêne, parfois combinées les tons chauds de l’acajou, soit par l’utilisation de nouveaux matériaux comme le plastique chez Geneviève Dangles, ou le contreplaqué moulé chez Caillette.
Par la suite, le mobilier du groupe 4, également vendu dans le magasin de la Manufacture du meuble de France situé boulevard de Charonne, devient plus luxueux. L’époque de la reconstruction s’achève : l’esprit moderne reste mais les matériaux indiquent que la production s’adresse désormais à une clientèle aisée. Car la force de Charron fût cette compréhension primordiale : le meuble contemporain s’adresse d’abord aux classes fortunées, et il fût l’un des rares de l’époque à l’avoir compris. La collaboration entre les créateurs et Charron sera semée d’embûches : les caractères de chacun ainsi que les intérêts parfois antagonistes des différents protagonistes conduiront d’abord Alain Richard, puis Geneviève Dangles à quitter l’aventure, tandis que Caillette et Motte resteront fidèles à Charron jusqu’à la fermeture des magasins en 1972.
1 op. cit.,p.302
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Dimensions | 93.5 x 171 x 74 cm |
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